Ce samedi 23 juillet un nouveau feu s’est déclaré vers 17h, cette fois au nord de la commune. Le crash d’un avion d’aéromodélisme en est à l’origine.
Il a été rapidement maîtrisé grâce à l’alerte donnée par les habitants, l’arrivée des sapeurs-pompiers et plus de dix agriculteurs sur place pour labourer et encercler le feu.
La première enquête relative au feu de chaume du 19 juillet, d’après nos sources, devrait conclure sur une origine accidentelle. Il y en eut une dizaine simultanément en Île de France dans cette journée-là.
Ces feux de chaume ne sont pas des phénomènes nouveaux, mais les conditions climatiques liées aux périodes de moisson augmentent le risque.
La recommandation essentielle est d’être vigilant par temps très chaud et champs secs, essentiellement autour de 17-18h. Plus le feu de chaume est détecté rapidement plus une action est possible par les pompiers et les agriculteurs (ils ont un référent « feux de chaume » en situation d’astreinte).
C’est la bonne information et coordination de l’ensemble de ces services d’astreinte, y compris celles de l’agent et l’élu de la commune, qui sont décisives.
On peut regretter bien sûr la conséquence d’une urbanisation sans prise en compte des éléments naturels, on peut regretter des friches arbustives non entretenues qui relèvent le niveau de risque, on peut regretter le comportement à risque de nombreuses personnes (jets de mégots ou objets en verre par la fenêtre de la voiture, stationnement de véhicules dans des terrains proches des champs,…). Cela complique d’autant plus le travail des agriculteurs et la récolte des fruits de ce travail. Cela met en situation de danger les riverains.
Plusieurs axes de réflexion ont été soumis au Préfet : interdictions temporaires de feux d’artifices appliquées également à la pratique de l’aéromodélisme, obligations d’entretien des terrains arbustifs à proximité des champs.
Les arrêtés et les lois ne font pas tout, cependant.
Le bon sens a été en grande partie perdu dans notre société, c’est ce qui m’attriste le plus. Le remettre au coeur d’un projet politique finira par m’épuiser, sans doute. Comme on me propose souvent, « mettre un panneau ». Les panneaux peuvent nous prescrire tant de choses… parfois je me dis qu’un seul suffirait : « halte aux c… ». Mais il ne serait pas compris.
Le Maire, Yvan Lubraneski