Au printemps 2008, la nouvelle équipe municipale « hérite » des bâtiments agricoles de l’ancienne Grande-Ferme, achetés par la municipalité précédente. Avec l’aide du CAUE 91 (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Essonne) il est décidé de profiter de cette acquisition pour réaménager un nouveau « cœur de ville », créer un nouvel espace public destiné aux activités culturelles et associatives, relié à la place de la mairie par un mail paysagé

 

En septembre 2008, suivant l’avis du comité consultatif « Urbanisme et Environnement », la mairie des Molières détermine l’affectation des futurs composants de cette espace. Y seront implantés : une médiathèque associée à une salle d’exposition, une salle polyvalente destinée à suppléer la salle du Paradou et consacrée à des activités « soft », un logement pour un gardien, un préau, une aire de jeux pour les jeunes enfants et enfin un local médical afin d’accueillir un ou plusieurs professionnels de santé.

A l’automne 2009, il est décidé de s’attacher les services d’un assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO) dont la mission est d’aider les élus pour l’ensemble des tâches techniques, administratives, juridiques allant de la définition du programme à la réception des travaux.

Dans le courant du premier semestre 2010, programme et cahier des charges sont élaborés après un diagnostic des bâtiments existants et une étude géothermique.

A la suite du concours de maîtrise d’œuvre qui s’est déroulé de septembre à novembre 2010, le cabinet d’architecture BASALT, associé à « Id+ Ingénierie », est désigné pour réaliser l’ensemble du projet.
– Parallèlement à l’élaboration du projet architectural final, des dossiers de demande de subvention sont adressés sous diverses formes aux financeurs institutionnels (État, Direction des Affaires Culturelles, Conseil Régional d’Ile de France, Conseil Général de l’Essonne, …).

Le permis de construire est délivré le 10 novembre 2011.

 

AUJOURD’HUI :

Le coût total du projet est estimé à 2 800 000 euros (études préalables et honoraires compris). Déductions faites d’une part des subventions espérées et pour certaines déjà notifiées, d’autre part de la récupération de la TVA, le solde à la charge de la commune devrait s’élever à environ 55% du montant global. La situation actuelle des finances communales, dépourvues de dettes, permet de souscrire un emprunt pour honorer cette charge sans qu’il soit nécessaire d’augmenter les impôts locaux en conséquence.
Des appels d’offres, répartis sur 13 lots, ont été lancés. Certains doivent être relancés et d’autres négociés. On peut espérer que les travaux débuteront au cours de l’hiver 2013 pour se terminer début 2014.

 

Le Maire, Joël MANCION – 8/12/2012