Le 11/11/2022, seul le prononcé fait foi

Monsieur le Sénateur,
Mesdames et Messieurs les représentants des Associations d’Anciens Combattants (l’ARAC, l’UFAC, l’UNC),
Monsieur le Commandant de la brigade de Gendarmerie de Limours, Monsieur le Chef du Centre d’Incendie et de Secours de Limours,
M. le Directeur de l’Etablissement Public pour l’Insertion Dans l’Emploi, ses agents et ses jeunes volontaires,
Mesdames et Messieurs les élus des Molières, anciens et nouveaux, chers concitoyens et chers enfants du Conseil Municipal des Enfants des Molières, dont l’une d’entre eux porte le drapeau des enfants.

Nous voilà tous encore réunis un 11 novembre, jour de recueillement de notre Nation entière pour nos Morts pour la France, ceux de la première guerre mondiale, comme ceux de toutes les guerres, dont j’égrainerai les noms dans un instant.
Ces noms feront entendre la réalité concrète du dévouement pour notre patrie au point de lui donner sa vie.
Parmi ces morts, nous vous invitons à ne pas oublier les fusillés « pour l’exemple » dont la reconnaissance fut tardive et nous rappellent effroyablement à l’horreur de la guerre.
Nous vous invitons aussi à entendre la douleur des blessés, des mutilés, des gueules cassées, des familles séparées, des drames associés.
Car une guerre n’est jamais la guerre des autres, mais la guerre de tous.
Nous y voyons jusqu’où l’inhumanité peut aller.

Nos nations ont grandi, nos civilisations ont connu bien des progrès, mais force est de constater que l’inhumanité est toujours en nous.
Elle est en nous de la parole aux actes.
Depuis quelques mots prononcés et parfois honteusement justifiés par la maladresse, jusqu’aux crimes les plus violents.
L’inhumanité a besoin de l’éducation et de la confiance pour laisser place à l’humanité, fraternelle.

Chacune et chacun d’entre nous peut participer à cette éducation, dans la famille, dans l’école, dans la commune et tout autour.

Aujourd’hui maire, je préside cette cérémonie,
Hier, comme vous chers enfants, je participais à la première d’entre elles du haut de mes dix ans,
Demain je serai encore là, avec un autre rôle peut-être mais toujours celui d’un citoyen engagé dans le souvenir et l’avenir, qui se mélangent avec justesse dans nos commémorations républicaines.

Ce n’est pas un jour de congé aujourd’hui.
C’est un temps de recueillement qui est la marque du passé et le choix de l’avenir.
Aussi nous vous remercions tous d’être là pour cela.

Et d’être là demain, pour apprendre, rendre et donner de la fraternité et de l’humanité, partout où nous devons la transmettre afin de vivre ensemble, construire ensemble, répondre ensemble aux défis qui sont là, qui sont présents et devant nous.
Vive la Fraternité, vive la République et vive la France !