Cérémonie commémorative de la Victoire du 8 mai 1945
Discours du Maire, Yvan Lubraneski
Seul le prononcé fait foi
« Mme la Députée de la 4ème circonscription de l’Essonne, Madame la Présidente de la Communauté de Communes, Mme le Maire de Limours, Mesdames et Messieurs les élus des Molières, anciens et nouveaux, Mesdames et Messieurs les représentants des Associations d’Anciens Combattants, M. le représentant de la brigade de Gendarmerie de Limours, M. le représentant des Sapeurs-pompiers du Centre d’Incendie et de Secours de Limours, chers enfants du Conseil Municipal des Enfants des Molières, chers citoyens et enfants des Molières,
Comme chaque année nous commémorons ici ensemble la victoire de 1945, à l’issue de la seconde guerre mondiale.
Pour la neuvième année, après avoir écouté le message du gouvernement, rappelant les circonstances et les morts de cette guerre, les populations déportées et exterminées, comme chaque année, j’ai pris pour habitude de rappeler aussi le moment d’unité que cela a pu constituer, des gaullistes aux communistes, au sein du Conseil National de la Résistance.
Je remercie Pierre Pruneta, fidèle plume de notre bulletin municipal, de l’avoir aussi évoqué dans ses pages, à l’occasion du 80ème anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance.
Nous adressons une copie du programme du CNR chaque année aux jeunes majeurs du village, il faut que cela continue les prochaines années.
Je leur confie volontiers cette œuvre inachevée, qui voulait préparer de meilleurs jours, des jours heureux.
Il s’agissait de promouvoir la solidarité et de contenir les effets de la loi du marché, lorsqu’elle touche à l’intérêt général.
C’était un vrai projet de société, un récit national, qui nous manque tellement, à l’heure où nous réformons par petits bouts, sans coordination ni planification, sans associer toutes les forces vives de la Nation dans un travail collectif.
Car le seul obstacle à l’émergence d’un projet d’intérêt général, nous en faisons aussi localement l’exercice, c’est que ce ne soit pas, finalement, un projet d’intérêt général.
Si c’en est un, alors il convient de mettre chacune des parties prenantes devant leurs responsabilités.
La responsabilité de dépasser ses postures et ses attentes personnelles pour se rendre disponible, coopérer et participer d’un projet commun.
Plus que jamais notre nation et notre monde en ont besoin… »